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Jenifer Ma révolution

 
Refrain:}
Ma révolution porte ton nom
Ma révolution n'a qu'une seule façon
De tourner le monde
De le changer
Pour toi je ne cesserai jamais de marcher
Ma révolution porte ton nom

J'étais à peu près
Je suis exactement
La femme que j'espérais
Le coeur enfin vivant
Pour toi j'ai soulevé
Un amour de géant
J'ai fait ma guerre
Marqué la terre

Je me suis battue
En ton nom j'ai crié
Sur les toits ma venue
Ma raison d'exister
Je t'aurais voulu
Depuis tellement d'années
Que le temps vienne
Je serais tienne

{Au Refrain}

La nuit mon amour
Je te rêve à côté
A côté de moi
Pour au moins l'éternité
Que ta vie me parcourt
Mais je rêve éveillée
Je suis aux anges
A toi mon ange

{Au Refrain}

Avec toi
Ma vie rêvée
Toi pour m'accompagner
J'ai tout changé
Tout renversé
Et me fait tout un monde
Que j'imagine parfait
T'es ma révolution

{Au Refrain, x2}

 

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Biographie Bourvil

 
Pour nombre d'entre nous, Bourvil reste avant tout l'excellent comédien de La grande vadrouille, du Corniaud, de La cuisine au beurre ou du Cerveau. Mais cet homme jovial au sourire de grand enfant fut d'abord l'égal d'un Georgel, d'un Polin ou d'un Paulus, enregistrant près d'une centaine de disques dans le registre très prisé du comique troupier d'après-guerre, puis dans un répertoire plus varié.

Des Crayons à La rumba du pinceau, en passant par La ballade irlandaise, Salade de fruits, Je t'aime moi non plus avec Jacqueline Maillan ou A bicyclette, Bourvil a marqué de son inégalable rire et de son immense tendresse le monde musical des cinquante dernières années.

Bourville, Normandie, France, 1917

Né André-Zacharie Raimbourg-Ménart le 27 juillet 1917, dans un petit bourg rural de Normandie, Bourvil doit son nom d'artiste à son village natal, Bourville. Il naît orphelin puisque son père, André Raimbourg, est mort en début d'année sur les champs de bataille de la triste et grande guerre.

Remariée à Louis Ménart, la veuve Raimbourg et ses deux enfants, René et André, s'installent dans les alentours de Dieppe, où naîtront encore trois autres enfants de cette nouvelle union. La vie est rude dans la campagne normande de l'entre-deux-guerres, et les Ménart, aidés de leurs cinq enfants, travaillent dur à la ferme.

Dès l'âge de dix ans, André prend goût à la
musique, en s'abreuvant des derniers tubes sur la TSF de l'instituteur du village. A quatorze ans, certificat d'étude en poche, il quitte la campagne pour le pensionnat de Doudeville. Eprouvé par cette vie d'enfermement, il s'enfuit et rentre chez lui. Sa vie, c'est la terre, à laquelle il restera attaché toute son existence.

Les premières notes

Après avoir étudié l'harmonica, l'accordéon et le cornet à piston, André intègre la fanfare du village. Mais à dix-neuf ans, il se sent pousser des ailes. Adieu la campagne, bonjour la ville. Il part pour Rouen et y exerce le métier d'apprenti boulanger, dans le but d'obtenir une situation et de demander en mariage son amie Jeanne Lefrique. Mais il n'en oublie pas pour autant la musique.

Puis un soir de 1936, c'est la révélation lorsqu'il assiste, sidéré, à un
concert du grand Fernandel. C'est décidé, il sera artiste ! Mars 1937, direction Paris et le 24ème Régiment d'Infanterie que le jeune Raimbourg vient d'intégrer. Il s'engage pour trois ans au sein de la clique du Régiment. Il y fait ses véritables débuts de chanteur, devant des camarades stupéfiés par son talent et sa drôlerie. Mais il brille aussi en dehors des murs étroits de la caserne, en remportant de nombreux Radio-crochets qui sont autant de petites victoires.

La guerre

Septembre 1939. la deuxième guerre mondiale commence, et avec elle, son lot d'exil et de souffrances. Raimbourg est envoyé sur le front, puis démobilisé en août 1940, près de Pau, où il fait la connaissance d'Etienne Lorin, son meilleur ami et le parolier de nombre de ses futures
chansons. Ensemble, ils mettent au point les numéros du nouveau comique-troupier Andrel (c'est le nom que Raimbourg s'invente alors).

Retour à Paris en 1941. Mais personne ne veut du jeune normand. Sauf La Gaîté Montparnasse, qui finit par l'embaucher pour un soir. Il y chante ses premières compositions, accompagné d'Etienne. Puis il accompagne Bordas à l'ABC pour plusieurs représentations. Il met ainsi le pied à l'étrier du métier d'artiste. Après plusieurs contrats dans les cabarets parisiens, il décide de troquer son nom Andrel pour Bourvil. Nous sommes en 1942, et Bourvil débute véritablement sa carrière.

Il en profite pour épouser sa Jeanne, en janvier 1943. Petit à petit, ses contrats sur scène font parler de lui. Jusqu'à ce jour de 1944 où, ému par une petite vendeuse de cartes postales croisée dans les rues de Paris, il écrit Les crayons. Cette chanson passe sur toutes les ondes et devient son premier tube. Bourvil est maintenant une star !

Cinéma et opérette

Soudainement très sollicité, il obtient un premier rôle au
cinéma dans La ferme du pendu en 1945, puis il tourne sous la houlette d'André Berthomieu dans Pas si bête. Il remplit les music-halls, vend ses disques comme des petits pains, joue dans de nombreuses opérettes et entame une fulgurante carrière au cinéma.

L'après-guerre est propice à l'explosion médiatique du jeune comique. Plus rien ne peut lui résister. Il devient papa le 28 avril 1949 et continue de tourner avec les plus grands (Pagnol, Grangier, Berthomieu, ...). Sans manquer de consacrer une grande partie de son temps à sa famille, Bourvil poursuit sa carrière avec brio.

Malgré quelques critiques, chacune de ses apparitions est largement récompensée par un énorme succès public. Il faut dire que le Normand est toujours resté simple et populaire au sens premier du terme. C'est sur scène qu'il va décrocher un nouveau succès en 1952 aux côtés d'
Annie Cordy et de Georges Guétary: l'opérette L'auberge fleurie se joue à guichets fermés au mois de décembre 1952 à l'ABC et son succès durera des années.

La maladie

Pendant vingt ans, Bourvil enchaîne les succès cinématographiques (La traversée de Paris, Le passe-muraille, Le chanteur de Mexico, Les misérables, Le bossu, La jument verte, Un drôle de paroissien, Le corniaud, La grande vadrouille, Le cerveau, ...) et discographiques (Fredo le Porteur, Ballade irlandaise, Berceuse à Frédéric, Salade de fruits, Les papous, Ma p'tite chanson, La tactique du gendarme, ...).

Puis en 1967, lors du tournage des Cracks, le couperet tombe. Au faîte de sa gloire, Bourvil apprend qu'il est atteint de la maladie de Kahler. Ses jours sont comptés. Il vivra en fait trois ans de plus, jusqu'à ce jour du 23 septembre 1970 où il s'éteint, à l'âge de 53 ans. Il venait de terminer le tournage du Cercle rouge avec
Alain Delon et Yves Montand.

Derrière ses faux-airs de benêt, Bourvil a réellement marqué la chanson et le cinéma du vingtième siècle. Populaire et généreux, cet artiste unique a su apporter à son personnage de comique paysan une grande finesse. Chacun de ses rôles au cinéma a fait montre d'une grande intelligence du rôle, et ses interprétations des classiques (Marcel Aymé, Victor Hugo, Pagnol) ont marqué le public de plusieurs générations. Il fut l'un des rares à savoir teinter l'humour d'une extrême et délicate tendresse.

 

Bourvil À dada

 
{Passage parlé:}
Je vais vous chanter à cheval, à cheval, vous comprenez ?
à dada, vous allez voir, c'est bien aussi...

Quand papa demanda à ma mère
"Voudrais-tu m'épouser à dada"
ma maman répondit pour lui plaire
on ira se marier à dada
mais au lieu de dire oui devant l'maire
tout émus ils ont dit à dada
après ça aussitôt ils allèrent
a midi, au dodo, à dada...

{Refrain:}
àààà dada, àààà dada
et fouette fouette fouette
fouette fouette laaa...

{parlé:}
au refrain, avec moi, à dada

quand maman recevait le notaire
on servait le café à dada
quand papa pêchait dans la rivière
il trempait l'asticot à dada
le dimanche on faisait la prière
a genoux mais tjrs à dada
et pendant ce temps la le grand père
jouait aux billes en faisant "a gaga"

{au Refrain}

{parlé:}
plus fort j'en entends un qui chante pas dans l'fond

mes cousins mes 2 sœurs et mon frère
pratiquaient le tennis à dada
grand maman quand elle fut centenaire
a fumé un cigare à dada
le docteur pour soigner mon grand père
lui glissa l'thermomètre à dada
vous voyez qu'ici bas sur la terre
tout va bien quand on est à dada

{au Refrain}

à dada, à dada, à dada, à dada, da, da...